Nathalie Sablier – O-Leaks

O-Leaks est une entreprise de recherche de fuites d’eau utilisant des technologies innovantes et permettant de détecter les fuites à l’intérieur et l’extérieur des locaux, sans casser l’existant. Il est également possible de tracer des réseaux d’eau, de chauffage et de piscines...

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Sortir du burn-out

Au fond d’elle-même, Nathalie avait probablement déjà envie d’entreprendre quand elle s’est rendue à cet évènement organisé par BGE Sud-Ouest à Villeneuve-sur-Lot. À cette époque, elle était encore salariée dans la grande distribution. Un environnement qui lui faisait resentir beaucoup de pressions et qui « piétinait » ses valeurs. Entreprendre lui semblait toutefois impossible à l’époque.  » J’étais cantonnée dans un métier, je me suis dit que je ne saurais pas faire, que ce n’était pas pour moi. Je n’avais plus conscience de ce que j’étais capable de faire à ce moment-là. Pourtant, ça me faisait envie : il se dégageait de ces entrepreneurs une telle énergie ! Ils partageaient leur expérience qu’ils se soient lancés il y a quelques mois ou quelques années… Tout le monde était positif ! Il y avait du soutien, de l’écoute… J’ai discuté avec Estelle, Conseillère-Formatrice chez BGE, elle m’a dit : « Revenez nous voir, quand vous serez prête. Ça ne vous engage à rien. » J’ai fini par quitter mon métier. J’ai parlé de BGE à mon premier rendez-vous Pôle emploi pour avoir leur avis. Ils m’ont confirmé qu’ils travaillaient beaucoup avec BGE, et qu’ils proposaient un accompagnement de qualité. »

Trouver la bonne idée

Avoir envie d’entreprendre, c’est une chose, mais trouver dans quel domaine se lancer, c’en est une autre… Heureusement, Nathalie avait des amis entrepreneurs qui n’ont pas été avares de conseils. Ils lui ont montré leur business plan et les techniques innovantes qui étaient utilisées afin de traquer les fuites d’eau sans avoir à casser quoi que ce soit. Ils lui ont tellement bien expliqué leur métier qu’elle a décidé d’ouvrir elle aussi une entreprise dans le même domaine. Elle est donc retournée chez BGE avec son idée : « On trouve plein de ressources et de choses très bien, sur internet, quand on cherche des conseils pour créer une entreprise, mais ça ne remplace pas un contact humain et un véritable suivi. J’ai travaillé de mon côté, ce n’est pas BGE qui a monté le projet pour moi, mais j’ai été accompagnée à chaque étape pour vérifier que tous les voyants étaient au vert. L’ancrage de BGE dans son territoire est aussi une vraie force. Ils connaissent le marché et les entreprises qui le composent. On m’a donné un cadre et des outils très bien faits pour aller voir les banques. C’était très carré, ça rassure les interlocuteurs autant que soi-même ! C’est vrai qu’entreprendre peut faire peur, mais il ne faut surtout pas écouter les peurs des autres ! Il faut parler de son projet, mais aux bonnes personnes : celles qui ont entrepris ou qui accompagnent les entrepreneurs. » En ce qui concerne le financement, en plus de ses fonds propres, Nathalie a décroché pour O-Leaks une subvention de 8 000 euros de la région Nouvelle-Aquitaine : « C’est grâce à BGE, je n’aurai jamais pensé à la demander sans eux! »

Et surtout bien s'entourer

« Je sais que même aujourd’hui, à la moindre interrogation, je peux contacter ma conseillère BGE, un coup de fil ou un mail et elle aura la réponse. L’accompagnement a été crucial parce qu’il m’a permis de reprendre confiance en mes propres compétences. Quant aux compétences techniques que je n’ai pas, je les ai trouvées en la personne de Simon, un technicien expert que j’ai recruté dès le début. C’est très agréable de travailler avec lui. On partage les mêmes valeurs, ses compétences sont déjà reconnues par les clients et les professionnels du secteur.

D’ailleurs à ce sujet j’ai été très bien accueillie par les professionnels du secteur, les plombiers, les piscinistes… Ils ont testé nos services et voyant que les clients étaient satisfaits, ils n’hésitent pas à nous recommander. Avec le temps, de véritables relations de partenaires ont été établies. J’ai rejoint le réseau RAS, masculin à 95%, où j’ai été également bien accueillie. On partage des bonnes pratiques, des informations sur le matériel lié au métier. C’est important de contrer la solitude du chef d’entreprise. Je me rends régulièrement en co-working, ça permet de faire des rencontres et j’ai rejoint d’autres groupements d’entrepreneurs comme les Femmes des Territoires ou les Mampreneures. »

 

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