Chocolaterie Vidal

Justine & Sydney Vidal

  • Talent 2024
  • Artisanat
  • Auvergne - Rhône-Alpes
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Talent BGE 2024 pour la région Auvergne - Rhône-Alpes
Chocolaterie, confiserie et pâtisserie artisanale à Riom.

Une histoire d'amour et de chocolat

Justine et Sydney Vidal se sont rencontrés au lycée hôtelier à l’âge de 16 ans et ne se sont plus quittés. Justine nous raconte : « On a découvert le métier ensemble. Je suis fille et petite-fille de commerçants mais je n’avais pas envie de faire des études de commerce même si tout m’y destinait. J’ai préféré faire un CAP Pâtisserie et c’est là que j’ai rencontré Sydney qui faisait son CAP de Chocolaterie, suivi d’un Brevet de Maîtrise. C’est devenu une évidence que nous finirions par nous mettre à notre compte. Sydney est extrêmement créatif et c’était impossible pour lui de s’épanouir en exécutant uniquement les idées des autres. On a beaucoup déménagé et exploré plein de façons de travailler en tant que salariés dans des entreprises différentes.

Sauter le pas et ouvrir une boutique...

L’élément déclencheur ça a vraiment été le décès de mon père. L’héritage qu’il m’a transmis permettait d’avoir un apport personnel nécessaire pour se lancer et ouvrir une boutique. C’était aussi une autre façon de faire un hommage à ce qu’il m’a légué, puisqu’il était commerçant et qu’il m’avait appris beaucoup de choses sur le sujet.

On voulait s’implanter dans une grande ville d’Auvergne Rhône-Alpes et quand on a visité Riom, ça nous a tout de suite plu. La ville avait plus 20 000 habitants avec un centre-ville dynamique et une mairie qui soutient les associations locales qui proposent des animations. Tout cela formait un terrain propice pour l’ouverture de notre boutique. On a pris rendez-vous avec l’agglomération Riom Limagne Volcan qui nous a mis en relation avec BGE AURA.

...mais pas n'importe comment

BGE nous a aidés structurer notre dossier. On a commencé par effectuer une étude de marché pour nous assurer que l’offre que l’on souhaitait proposer correspondait bien à une demande, et on a bien vu dans les réponses à notre questionnaire qu’il y avait vraiment une envie de nouveauté dans le domaine.

C’est vrai qu’on sait fabriquer de bons et beaux produit et qu’on sait vendre, mais ça ne suffit pas ! On ne se rendait pas compte de l’étendue des compétences entrepreneuriales qu’il faut maîtriser quand on devient chef d’entreprise. Alors on a participé à tous les ateliers possibles, on venait toutes les semaines pour montrer notre dossier. On repartait avec des devoirs à faire à la maison. On a participé à des rencontres avec des avocats, des banquiers, des assureurs… Tout était extrêmement utile et on a appris à faire des choses compliquées comme un plan de financement.

Complémentarité des compétences

Notre projet était très ambitieux et on avait besoin de pas mal d’investissements en machines notamment, pour arriver à ce que l’on voulait. Malgré un dossier très bien monté et sur lequel on nous faisait des compliments, on a essuyé des refus. Alors il a fallu pivoter un petit peu et déprioriser certains investissements pour que notre dossier soit enfin accepté.

Aujourd’hui on est fiers de notre boutique qui fonctionne très bien. Sydney est comme un poisson dans l’eau dans son laboratoire où il a toute latitude de créer au gré de son inspiration. Lui qui est plus introverti, il peut travailler tranquillement dans sa bulle, et moi qui adore le contact, je suis toute la journée en boutique à servir nos clients et à leur faire déguster nos produits et nouveautés. »

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