Les Franjynes est une alternative à la perruque pour les personnes en traitement de chimiothérapie, mais c’est aussi pour les personnes qui subissent une alopécie totale ou partielle, une pelade ou un accident de la vie comme les grands brûlés.
Une partie de ses clients sont aussi des personnes en transformation ou la communauté LGBTQIA+
De son expérience personnelle, Julie a trouvé une alternative : bonnet ou turban thermorégulant et anti-UV, accessoirisé d’une fausse frange. Elle partage alors son invention avec d’autres femmes atteintes d’alopécie via son blog, puis forte des retours positifs de sa communauté et des personnes croisées dans la rue, elle créé les Franjynes. Les Franges pour le front ou pour la nuque bénéficient d’un système de maintien breveté. Les parures Franges + turban sont entièrement prises en charge par la sécurité sociale pour les patients en ALD (affection longue durée). La fibre utilisée est une fibre synthétique très haut de gamme japonaise que l’on peut chauffer et boucler jusqu’à 90°.
Concernant les bonnets et la fabrication textile, celle ci est entièrement française et labellisée OEKO-TEX (garanti sans substance nuisible pour la santé)
Depuis la création de son entreprise en 2016 pour laquelle elle a levé 35 000 € via une campagne de crowdfunding et l’aide de BGE Côte d’Azur, Julie a étoffé sa gamme. Elle touche également les hommes et les petits garçons via une collection de bonnets innovants reproduisant les effets du cheveux au naturel, c’est-à-dire la thermorégulation du corps permettant l’évacuation de la transpiration, la protection des UV tout en laissant le cuir chevelu respirer.
Insérée dans l’économie sociale et solidaire et fondée sur des valeurs de solidarité (à travers l’insertion sociale pour les personnes fragilisées) et environnementales (en s’inscrivant dans la «slow fashion» la mode éthique et responsable), Julie s’appuient sur son site e-commerce et un réseau de revendeurs notamment auprès des perruquiers et des pharmacies qu’elle sélectionne avec soin.
La majorité des bonnets sont fabriqués en France dans des ateliers de confection qui emploient des personnes en insertion professionnelle ayant des maladies physiques, mentales ou subissant un isolement social. Les prototypes ainsi qu’une majeure partie de la production sont réalisés dans un atelier de confection niçois.
Les tissus, quant à eux, proviennent de fin de rouleaux de grandes maisons de couture française : une bonne façon d’éviter de gaspillage et de proposer des textiles de qualité à moindre coûts. Toujours dans un esprit d’éviter le gâchis matières premières et de main d’œuvre, les invendus sont upcyclés et remis en vente dans de nouvelles collections.
Enfin, une partie du chiffre d’affaires est reversé à la recherche contre le cancer, représentant un don global de 36 000€ depuis la création de l’entreprise. Elle soutient également le projet My PeBS.
La marque ne pratique pas de soldes, préférant vendre au prix juste toute l’année.
Après 6 ans d’activité, la Niçoise emploie 2 salariées et 2 alternantes en charge de la communication et du service client. 2 services qui font la force des Franjynes qui cumulent près de 50k adeptes sur les réseaux sociaux et 1200 avis positifs sur son site internet.