« La naissance d’Atelier Ricochet vient avant tout de mon engagement personnel. J’ai fait à la maison le choix de consommer différemment pour prendre soin de ma famille et de la planète. Plutôt que d’utiliser des produits de la grande distribution, plein d’additifs néfastes, vendus dans du plastique, j’ai commencé à fabriquer mes propres produits. J’ai commencé par la lessive, et très vite j’ai appris d’autres recettes, dans des ateliers autour de Lille. J’ai même suivi une formation de cosmétique car on ne peut pas mettre n’importe quoi sur sa peau !
Quand il a fallu déménager et changer de région, j’étais prête à lancer mon projet. »
« J’ai commencé à réfléchir très en amont dès 2018. J’ai créé l’entreprise en décembre 2019 pour pouvoir commencer mon activité début 2020. J’ai parlé de mon projet à ma conseillère Pôle emploi qui a tout de suite été très enthousiaste. Elle m’a mise en contact avec BGE Anjou-Maine, et j’ai fait le choix d’un accompagnement sur 3 ans.
C’était important pour moi de ne pas me lancer toute seule, il y a vraiment eu deux phases à mon accompagnement. La partie avant création où on se donne confiance avec un business plan et un prévisionnel, et où on se pose beaucoup de questions ; par exemple le statut juridique à adopter. Comme je n’ai pas de local commercial, la micro-entreprise fonctionne très bien pour moi.
Le suivi après la création de mon entreprise c’était des rendez-vous réguliers avec mon conseiller. Il attirait régulièrement mon attention sur certains points, il m’a parfois soufflé des idées sans forcément me donner un chemin tout tracé. Je suis restée très autonome, j’étais guidée mais sans être dirigée. Ce qui aide aussi, c’est le fait de savoir qu’on va avoir un rendez-vous, ça force à se structurer et ça donne des échéances pour éviter de procrastiner sur des sujets qu’on a tendance à repousser. »
« Ça n’a pas été facile au début. Je me suis lancée juste avant le premier confinement ! Ma première année a été très chaotique à cause du COVID-19. En 2021 j’ai réussi à redresser la barre, j’ai laissé mon emploi salarié et j’ai même pu embaucher une apprentie sur l’année scolaire 2021/2022. Elle était en charge notamment des nouveaux partenariats avec les collectivités locales, les municipalités, les MJC, les centres sociaux…
Ça a été très bénéfique car j’ai pu entamer des collaborations à long terme, j’ai pu toucher des publics différents de ceux de mes ateliers : moins aisés et aussi moins sensibilisés sur les enjeux écologiques. »
Florine a eu envie d’être une personne-ressource pour celles qui font le même métier qu’elle. Elle s’est donc diversifiée en créant ‘Le Gang‘ une communauté d’entraide où elle propose aux autres animatrices d’ateliers de nombreux conseils sur la communication, les démarches, comment se faire financer, comment fixer ses tarifs…
Florine a également développé des cours en ligne sur la plateforme Kelvin Academy pour rendre ses ateliers accessibles en dehors sa région. Une bonne idée pour élargir son public !
Florine a été lauréate régionale au concours Talents des Cités en 2022.