Les accidents de la vie peuvent mener à l'entrepreneuriat. La preuve, Florent est devenu affuteur-rémouleur itinérant suite à un accident de moto.
Rebondir des suites d’un accident et créer son propre emploi. C’est le parcours de Florent Martin déclaré inapte à l’exercice de son travail de cuisinier à la suite à un accident. En 2021 il rebondit et crée son entreprise l’Estafutte Flo 64 pour devenir affuteur/rémouleur itinérant dans le pays basque.
L’accident a été décisif parce que je savais que j’avais été déclaré inapte par la médecine du travail et que j’allais être licencié pour cette raison. Alors j’ai cherché, seul dans un premier temps, ce que je pouvais faire pour rebondir. Ma première envie était de créer un foodtruck, mais comme je n’étais pas apte au travail en cuisine, il a fallu trouver une autre idée. Un ami m’a parlé d’un affûteur itinérant dans sa région, et j’ai vu que ça n’existait pas sur mon territoire, j’ai eu envie de tenter l’aventure !
Avez-vous rencontré des difficultés / freins dans votre parcours de création, et étaient-ils amplifiés par le fait d’être en situation de handicap ?
Mon handicap n’a pas vraiment eu d’impact. Une fois que je savais ce que je voulais faire j’ai commencé à me renseigner, mais c’était difficile de trouver des réponses en plein confinement ! Mon conseiller Pôle emploi m’a rapidement orienté vers BGE Pyrénées Atlantique
J’ai été accompagné pour créer toute la partie financière avec le prévisionnel, et puis j’ai effectué une formation « métier ». Par ailleurs BGE m’a permis de savoir à quelles aides j’allais pouvoir être éligible ou non. J’ai notamment pu bénéficier d’une aide de ma région, et une aide d’Agefiph* grâce à BGE qui s’est chargé des démarches pour moi. Grâce à ces aides, j’ai pu investir dans les machines nécessaires à mon métier sans avoir à m’endetter !
J’ai déjà commencé à me diversifier en proposant de la vente de couteaux puisque je suis présent sur les marchés de ma région. J’aimerais dans un second temps avoir un atelier pour avoir un point fixe et proposer un service supplémentaire : la réparation de couteaux car j’ai déjà de nombreuses demandes !
Lorsque j’aurai cet atelier il sera temps de recruter : on ne peut pas être au marché et à l’atelier !
Je donnerais le même conseil. Une personne en situation de handicap est habituée à relever des challenges au quotidien et a peut-être plus de chances de réussir qu’une personne valide parce qu’elle aura le bon état d’esprit.
En tout cas si on veut entreprendre, il ne faut pas baisser les bras à la première difficulté, le plus important c’est de bien s’entourer, de trouver les bonnes personnes qui vont apporter les bonnes réponses aux bonnes questions.
Chez BGE nous accompagnons tous les profils quel que soit leur contexte en prenant en compte les spécificités de chacun, alors, si vous avez envie d’entreprendre, venez nous rencontrer !
* : Agefiph : Association nationale de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées.
Talent BGE accompagné par BGE Pyrénées-Atlantiques