Proche des associations en termes de gouvernance, le Crédit Mutuel, groupe bancaire coopératif, deuxième banque de détail en France et première banque partenaire des associations, a pour principal objectif la qualité de la relation durable et du service rendu à ses 11,3 millions de sociétaires et clients. Depuis plus d’un siècle, il est resté fidèle aux valeurs fondamentales de la coopération : la proximité, la responsabilité sociale, la solidarité, le respect des différences.
Le Crédit Mutuel et BGE, partenaires historiques au service des entrepreneurs, souhaitent approfondir et élargir leurs actions et réalisations communes à travers la signature d’une nouvelle convention de partenariat étendu.
L’occasion de faire dialoguer les présidents de ces deux organismes qui partagent de nombreuses convictions et engagements et dont les parcours entrent en résonnance.
Tous deux dirigeants d’entreprise et sportifs, ils ont été parmi les plus jeunes présidents de fédérations olympiques de l’histoire : Daniel Baal est élu à 36 ans à la tête de la fédération française de cyclisme (de 1993 à 2001) et Philippe Lamblin à celle de la fédération française d’athlétisme à 42 ans (de 1997 à 2001). A ce titre ils se sont tous deux démarqués comme étant les seuls présidents à occuper des responsabilités importantes en entreprise tout en exerçant leur mandat associatif ; Daniel Baal au sein du groupe Crédit Mutuel déjà, Philippe Lamblin, en tant que Directeur des ressources humaines et de la communication pour de grands groupes industriels (Lesaffre, Avril).
Pour eux il est certain que l’entrepreneuriat est un sport d’endurance autant que de combat, et ils s’emploient à en faire un vecteur de développement et d’inclusion tant pour les individus que la société dans son ensemble.
Daniel Baal : Les banquiers ont un rôle essentiel : financer l’économie, c’est-à-dire donner les moyens à des entreprises de fonctionner, mais aussi, permettre à des entrepreneurs qui lancent leur projet d’entreprise de réussir. Or, après une deuxième moitié du 20ᵉ siècle dominée par le salariat, nous assistons depuis une quinzaine d’années – et notamment depuis 2009 avec la création du statut d’auto-entrepreneur – à une poussée massive de l’entrepreneuriat.
Accompagner les créateurs d’entreprise est donc une évidence pour nous, mais cet accompagnement doit être responsable. Être banquier, c’est avoir le pouvoir de dire « oui » mais aussi de savoir dire « non » pour protéger le créateur d’un projet que l’on sait vouer à l’échec. On ne s’improvise pas entrepreneur, on le devient et être accompagné sur ce chemin par un professionnel comme BGE est le meilleur gage de réussite.
« Dans ce monde post-Covid qui se dessine, l’engagement, la responsabilitéDANS CE MONDE POST COVID QUI SE DESSINE, L’ENGAGEMENT, LA RESPONSABILITÉ, LA COMPÉTENCE, LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT SONT AUTANT DE VERTUS QUI DOIVENT CONDUIRE L’ACTION DES ENTREPRENEURS. ELLES SONT DÉJÀ PARTAGÉES PAR LE CRÉDIT MUTUEL ET BGE. »
Philippe Lamblin : Jamais nous n’avons connu autant de créations d’entreprises en France. Malgré la crise durable que nous traversons, un nouveau record est battu chaque année. Mais qu’en est-il du développement de ces TPE ? C’est bien cette question qui est fondamentale aujourd’hui. Trop de créateurs d’entreprise ont des revenus faibles et trop peu créent de l’emploi. Les retours terrain que nous observons nous permettent de dégager quatre enjeux fondamentaux. D’abord, les compétences des entrepreneurs : il est vital qu’ils se forment régulièrement sur des sujets essentiels (commercial, juridique, marketing, communication…) pour développer leur autonomie, et ainsi leur capacité à faire face à toutes les situations.
Ensuite, la transformation digitale d’une part et environnementale d’autre part, à penser comme levier pour maitriser son impact, renouveler la relation clients et créer de nouvelles opportunités. Également, la protection sociale : dès la phase de préparation du projet entrepreneurial, il est indispensable de réfléchir à son système de protection afin d’atténuer les chocs et difficultés liés à tout type de crise et pouvoir rebondir plus vite et facilement. Et enfin, bien sûr la question du financement : il est essentiel de lancer son activité avec le bon niveau de financement, ce qui implique de connaitre ses seuils d’endettement et de savoir mobiliser les différents outils proposés par les banques.
À ces conditions seulement l’entrepreneuriat pourra permettre à chacun de se réaliser pleinement et être une voie de réussite personnelle autant que collective : Création d’emploi, développement local, dynamiques collectives et attractivité des territoires… Autant de solutions complémentaires ou alternatives à une économie mondialisée et de briques pour poursuivre une véritable réflexion sur la Responsabilité Sociétale et Environnementale des TPE.
Daniel Baal : Le Crédit Mutuel et BGE partagent des valeurs communes centrées sur le respect de l’engagement, la responsabilité dans l’action, l’agilité dans les innovations technologiques, un pouvoir de décision décentralisé et exercé au niveau local. Si l’on regarde le chemin parcouru par nos deux réseaux, je pense que c’est tout naturellement que, dans tous les territoires, ils se sont très vite rencontrés et unis au service des entrepreneurs en devenir. Cette collaboration était une évidence.
Nous entrons aujourd’hui dans une phase où de nombreux défis sont devant nous : le défi climatique, bien sûr, mais aussi technologique, digital, numérique et enfin le défi sociétal. Créer une entreprise aujourd’hui, c’est devoir relever ces 3 défis : créer une entreprise qui respecte l’environnement, qui sache exploiter la force des nouvelles technologies, et qui sache trouver son utilité dans ce « vivre ensemble » auquel chacun de nous aspire. Les créateurs d’aujourd’hui feront le monde de demain. Le partenariat renforcé du Crédit Mutuel avec BGE, et son élargissement au CIC, permettra de toujours mieux les accompagner dans leur réussite.
« NOTRE CAPACITÉ À INNOVER, À NOUS RENOUVELER POUR NOUS ADAPTER AUX ÉVOLUTIONS ET AUX BESOINS DES DIRIGEANTS D’ENTREPRISE, ET AUX ENJEUX DE NOTRE MONDE, FAIT PARTIE DE NOTRE ADN COMMUN. »
Philippe Lamblin : Le Crédit Mutuel (groupe coopératif) est un partenaire historique du réseau BGE.
Nous partageons beaucoup, notamment l’importance accordée à la proximité se traduisant par un ancrage territorial fort. L’engagement de nos équipes pour apporter un service de grande qualité aux entrepreneurs est aussi une marque de fabrique. Enfin, notre capacité à innover, à nous renouveler pour nous adapter aux évolutions et aux besoins des dirigeants d’entreprise, et aux enjeux de notre monde, fait partie de notre ADN commun.
Ce partenariat amplifié et élargi au CIC nous permettra d’aller plus loin dans notre connaissance des attentes des entrepreneurs ; des études quantitatives et qualitatives ambitieuses seront réalisées pour proposer une expertise et des conseils toujours plus pertinents dans un environnement complexe et mouvant.
Enfin, nous accentuerons nos actions de promotion de la diversité et de l’impact entrepreneurial en mettant en lumière des portraits et parcours d’entrepreneurs que nous avons accompagnés.
Plus globalement, nos réseaux vont encore mieux additionner leurs forces pour apporter un service toujours plus efficace et utile à l’entrepreneuriat en France.