La reconversion professionnelle a le vent en poupe. Selon une étude du Cereq publiée en février 2022, environ 2 millions d’actifs français auraient changé de métier au cours des cinq précédentes années. Parmi eux, certains se sont tournés vers l’entrepreneuriat.
Selon les données de l’INSEE, le créateur d’entreprise a son archétype : homme (65 %) de moins de 40 ans (56 %), il n’a pas d’expérience préalable en entrepreneuriat (72 %) et était, juste avant de créer son entreprise, salarié du secteur privé ou de la fonction publique (38 %). L’activité de son entreprise correspond au métier qu’il a le plus longtemps exercé (56 %) et est devenue sa seule activité professionnelle rémunérée (74 %).
Plus d’un tiers des créateurs d’entreprise étaient donc salariés avant de devenir entrepreneurs.
56 % des cadres qui envisagent de se reconvertir souhaitent le faire pour créer leur entreprise ou devenir indépendants et, parmi eux, 30 % font réellement le pari de la reconversion pour créer leur entreprise.
Selon une étude de l’Adie, derrière les projets de reconversion des salariés, deux principales motivations se dessinent : 35,7 % d’entre eux souhaitent gagner plus d’argent tandis que 30,6 % souhaitent donner du sens à leur vie.
Du côté des cadres, une étude de l’APEC nous apprend que la hiérarchie de ces motivations s’inverse, car la première raison qui les pousse à se reconvertir est non pas la question du gain financier (qui motive 26 % de leurs reconversions) mais bien celle du sens (qui en motive 37 %). Ils sont également poussés par la recherche de meilleures conditions de travail (35 %), l’ennui et la lassitude dans leur métier actuel (34 %) et par l’attrait pour un autre métier (30 %).
Ces motivations sont-elles semblables chez les salariés qui souhaitent créer leur entreprise ? Si elles ne sont pas parfaitement identiques, elles restent, selon les données d’une étude sur le marché du travail en France, relativement proches :
Alors, s’épanouir, trouver du sens dans son travail ou encore espérer une meilleure rémunération, sont-ce des motivations assez puissantes pour passer à l’acte ? Pas si sûr, puisque parmi les 37,8 % de français qui envisagent de se reconvertir en créant leur entreprise, seuls 10 % franchissent le cap. Pour le reste :
Les salariés qui souhaitent créer leur entreprise peuvent compter sur des dispositifs et des aides spécifiques :
Si un projet de création d’entreprise comporte toujours un risque d’échec, celui-ci peut être diminué, notamment en suivant un accompagnement proposé par un réseau spécialisé. 80 % des entreprises accompagnées par BGE sont, par exemple, pérennes à 3 ans.
BGE accompagne et forme depuis plus de 40 ans les entrepreneurs à travers un parcours personnalisé, sur-mesure, avec des conseillers-formateurs dédiés, et ce à toutes les étapes du projet :
Le 14 novembre 2024, BGE sera au Salon de la nouvelle vie pro, à l’occasion de la journée nationale de la reconversion, aux côtés des acteurs économiques de l’emploi et de la compétence.
Doris Wetzel, fondatrice de l’école de kitesurf Monki, et Sébastien Lion, fondateur de la société de nettoyage extrême 7oclean, racontent leur reconversion professionnelle et leur nouvelle vie d’entrepreneur à l’occasion d’un webinaire dédié.